

Qui est Emilie Mendes ?
Je suis née hypersensible.
Depuis l’enfance, les émotions ont toujours pris toute la place en moi. Je ne vivais, ne ressentais et ne communiquais qu’à travers elles. Cette intensité, souvent trop forte pour mon corps, me submergeait sans que je sache comment la maîtriser, et personne ne m’avait jamais expliqué comment faire. On me disait sans cesse de me calmer, d’étouffer ce que je ressentais, comme si mes émotions étaient une faiblesse. Alors j’ai appris à les cacher, à me conditionner, à croire que ce que je portais en moi n’était pas normal.
Les années ont passé, et peu à peu je me suis ancrée dans le système, dans cette société qui valorise la performance plus que l’authenticité. Je suis devenue une femme carriériste, ambitieuse, prête à gravir tous les échelons. On m’avait appris que la réussite se trouvait tout en haut, alors j’ai tout fait pour y parvenir, jusqu’à éteindre mon système émotionnel. J’ai enfoui mes ressentis pour fonctionner comme un robot parmi les autres, pensant que c’était le prix à payer pour exister dans ce monde.
Mais à chaque fois, ça débordait, ça explosait. Et un jour, je suis arrivée presque tout en haut, juste avant la chute. Le burn-out. La dépression. Tout s’est écroulé, brutalement. Je me suis effondrée au moment même où j’avais “réussi”. Ce qu’on appelle un burn-out, moi je l’ai vécu comme une mort intérieure. Plus rien n’avait de sens, je ne comprenais plus ce monde, ni ma place en lui. Toutes ces années passées à nier qui j’étais, à devenir la personne qu’on attendait que je sois, m’avaient brisée.
En pleine dépression, j’ai voulu comprendre. Comprendre le monde, son fonctionnement, cette absurdité que je ressentais partout autour de moi. Alors j’ai cherché, sans relâche, plongeant dans les zones les plus sombres de l’humanité, découvrant sa noirceur, sa cruauté, son hypocrisie. Et plus j’en apprenais, moins je comprenais. Tout me semblait vide de sens, jusqu’à ce point de non-retour où je ne voulais plus faire partie de ce monde. Les envies suicidaires sont venues, insidieuses, envahissantes, prenant toute la place en moi.
"La liberté et la création sont sœurs : l’une respire, l’autre donne souffle."
Emilie Mendes
Et puis un jour...
Mais la vie en a décidé autrement. J’ai donné la vie, et paradoxalement, ce fut l’une des épreuves les plus difficiles que j’aie traversées. Cette expérience m’a enfoncée encore plus profondément dans ma dépression, et pourtant, c’est pour lui, pour moi, pour nous, que j’ai décidé de me battre, de m’en sortir. Je ne voulais plus subir, je voulais comprendre, trouver des réponses, donner un sens à tout ce chaos. Alors j’ai repris ma quête, mais cette fois d’une autre manière, plus intérieure, plus spirituelle. Moi qui n’avais jamais cru en rien, j’avais besoin de croire qu’il existait quelque chose au-delà de ce qu’on voit.
C’est ainsi que j’ai découvert la spiritualité, le New Age, et peu à peu, une voie s’est dessinée, mon ressenti me disait d'ouvrir de nouvelles portes.
Par la suite j’ai rencontré Céline, une rencontre qui a tout changé. Elle venait de découvrir l’hypnose régressive ésotérique avec la méthode de Calogero Grifasi, et m’en parlait avec passion, avec une conviction brûlante.
Intriguée, j’ai voulu essayer.
Et des le jour de ma session, j’ai senti en moi comme une révélation : mon corps tout entier vibrait, comme s’il me disait “C’est le chemin.”


Moi qui avais passé ma vie à tout rationaliser, à ne croire qu’en ce que je voyais, j’étais bouleversée. Les semaines et les mois ont passé, et j’ai vu le changement s’installer peu à peu. Mes pensées se sont apaisées et le bruit mental s’est estompé. Mon hypersensibilité excessive a diminué, laissant place à une meilleure gestion de mes émotions. J’ai enfin pu ressentir ce que signifie réellement la confiance en soi.
Cette tristesse profondément ancrée en moi s’est dissipée, laissant place à la joie. La douleur qui pesait sur mon dos depuis des années s’est peu à peu apaisée, jusqu’à disparaître au fil des semaines. Et ce n’est qu’une petite liste, condensée et incomplète, de tout ce qui a pu changer.
Alors je me suis lancée, passionnée, presque obsédée. Je me suis nourrie de tout ce que je pouvais apprendre : les sessions, les formations, les recherches, les expériences. J’absorbais tout, sans jamais en avoir assez, mais cette fois ce n’était pas une fuite, c’était une reconnexion. Je savais que c’était ma voie, une évidence qui vibrait en moi.
Au fil des années, à travers l’apprentissage et la pratique, une véritable métamorphose s’est opérée. Chaque couche d’oignon que je portais depuis des années, tout ce qui ne m’appartenait plus, tombait peu à peu, et je voyais, jour après jour, cette nouvelle version de moi se dessiner.
Puis un jour, j’ai fait le grand saut. Je n’avais plus rien à perdre, tout à vivre. Aujourd’hui, je suis la femme que j’ai toujours voulu être — fière, forte, alignée, accomplissant la chose qui me fait profondément vibrer. Ma vie a enfin un sens. Elle est exactement celle que j’ai toujours voulu avoir.
Emilie Mendes.
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